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The Transat CIC : les premiers Imoca attendus sur la ligne ce lundi après-midi
Le dénouement est proche pour les premiers Imoca de The Transat CIC, attendus ce lundi après-midi sur la ligne d’arrivée mouillée à 110 milles au large de New York.
The Transat CIC (Lorient - New York)
Après une semaine de course, les premiers Imoca sont déjà dans la dernière ligne pas vraiment droite. À cause de l’immense zone de protection des cétacés, les solitaires, qui se plaignent du froid, ont entamé ce dimanche la bagarre des empannages.
Une flotte étalée sur 880 milles
Le leader Yoann Richomme a enclenché le mouvement le premier, suivi par l’Allemand Boris Herrmann et Charlie Dalin. Dans l’opération, Richomme a perdu quelques milles, sur Herrmann : l’écart est passé de 77 à 22 milles.
Rien n’est joué pour les places sur le podium en Imoca même si le skipper de Paprec - Arkéa semble maîtriser son sujet. « Cette zone de protection est très grande, elle devient contraignante sur l’arrivée. Elle nous oblige à faire plusieurs empannages mais cela fait partie du jeu ».
La fin de course sera plus paisible avec des vents qui ne devraient pas dépasser les 10 nœuds. Une fois la ligne d’arrivée franchie, les monocoques de 60 pieds devront effectuer les 110 milles jusqu’à New York à la vitesse maxi de 10 nœuds. Une vitesse imposée par les autorités américaines afin de protéger les cétacés. Il faudra donc compter une bonne quinzaine d’heures, voire plus, entre le passage de la ligne et l’arrivée au ponton à New York. La flotte des Imoca s’étale désormais sur plus de 880 milles et les derniers rencontrent encore des vents de nord de 35-40 nœuds.
Beccaria ne crie pas victoire
Chez les Class40, qui rencontrent eux aussi des conditions soutenues, le leader Ambrogio Beccaria est passé sous la barre des 1 000 milles de l’arrivée. Le skipper italien se trouve actuellement dans une position idéale pour contrôler ses deux principaux adversaires, Ian Lipinski et Fabien Delahaye qui accusent respectivement 50 et 70 milles de retard. Favori, le skipper d’Alla Grande - Pirelli ne s’enflamme pas : « Il y a plein de choses qui vont se passer dans les cinq prochains jours. On a presque un phénomène météo par jour ».
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